Né le 31 décembre 1901 à Cayenne, élevé par sa grand-mère servant dans la famille Rivierez, il obtient une bourse pour aller passer son baccalauréat en métropole ( à cette époque, on ne passait pas le bac en Guyane).
Après le bac, malgré son attirance pour la médecine, il s’inscrit en fac de sciences à Toulouse où il poursuite des études de mathématiques. Pour financer ses études, pendant les vacances, il fait les vendanges. Il joue dans l’équipe universitaire de rugby.
Revenu au pays, vers 1930, il enseigne au Lycée Felix Eboué.
En 1935, il contribue à la création des Eclaireurs de France, il dirige la section football de ce mouvement de jeunes.
Il est arbitre de football et sélectionneur (1932-1935).
Plusieurs fois, il assure l’intérim de chef de service (vacances du poste de proviseur).
Il donne gratuitement des cours particuliers aux élèves défavorisés.
En 1937, il se marie, il a eu 5 enfants dont 2 sont morts en bas âge.
Les dernières années de la guerre, il est rappelé à la caserne où il côtoie les tirailleurs sénégalais, la veille de l’émeute, un soldat vint se plaindre à lui (alors qu’il était démobilisé) des conditions de leur séjour. Le jour de la bagarre, il descendit dans la rue à la rencontre des soldats révoltés, il réussit à les calmer et à les faire rentrer dans leur caserne. Ma mère se souvenait de la voix du chef de bande qui criait à ses pairs : « Ne touchez pas à cette maison, cette maison est la maison du lieutenant KAPEL ».
En 1953, il est élu conseiller municipal et devient 2e puis 1er adjoint au maire Monsieur Roland Barrat. Il y restera jusqu’en 1961, date à laquelle il doit quitter la Guyane pour se faire soigner en métropole. Il est diabétique depuis quelques années et les complications apparaissent. Il revient au pays en 1963 où il décède le 20 novembre 1964.
Entre 1965 et 1958, il est conseiller général.
Distinctions honorifiques :
- Médaille de la jeunesse et des sports
- Ordre du mérite social
- Palmes académiques
- Légion d’honneur