Dictée francophone scolaire 2018

Mis à jour le mardi 12 juin 2018

La Fédération France-Québec propose de participer à une dictée qui a pour principal objectif de sensibiliser un large public à la richesse et à la diversité de la langue française.
Le 23 mars 2018, 72 élèves de la sixième à la troisième ont participé à cette manifestation.


Les gagnants sont :

Pour le niveau sixième :

1° place - Johanna BARRINGTON
2° place - Océane LOUISIE
3° place - Anderson LALANNE.

Pour les niveau 5e, 4e et 3e :

1° place - Nathanaëlle BERNADEL 4°D
2° place - Léry TANIC 5°D
3° place - Gabrielle TOOY 5°E
3° place ex aequo - Stella BANAI 3°E.


Voici le texte de la dictée 2018

Un trappeur en Abitibi
La première fois qu’Adélard est allé à la chasse à l’orignal avec son père
Aimé, il avait neuf ans. Aimé, lui, trappait à l’année longue sauf un mois l’été et une pause pour Noël. Pendant tout ce temps, il était dans la forêt. Il s’associait généralement avec un partenaire, souvent un métis, ou l’un de ses fils. Adélard a ainsi accompagné son père pendant une dizaine d’années.
Pour s’orienter dans la forêt, il entaillait les arbres sur son chemin. Son père ne se trompait jamais car il avait un « compas », c’est comme ça qu’il appelait sa boussole. Pour manger, ils prenaient des lapins et des perdrix au collet, les rôtissaient sur un feu de bois, puis ils dormaient près du feu.
C’était tout un art d’attraper les perdrix. « Ça prend de la patience et de l’adresse. La seule manière d’y arriver est de rester derrière l’oiseau afin que la perche demeure toujours dans son dos. Après lui avoir passé le collet autour du cou, il faut donner un coup sec et rapide. »
Pour se nourrir, les chasseurs emmenaient quelques produits de base mais ils devaient se procurer le reste sur place. L’orignal était leur principale source de nourriture et aussi celle des chiens. Ils le faisaient « boucaner », c’est-à-dire fumer, sur un petit feu au soleil, ce qui lui donnait un goût de jambon. Au printemps, ils « allaient aux œufs » dans un lac parsemé d’îles rocheuses où les goélands faisaient leurs nids. Leurs œufs étaient très gros et goûtaient le poisson ; le blanc en était bleuâtre. Les chasseurs mangeaient tout ce qui était mangeable.
Dans leurs besaces, on pouvait trouver de la farine, de la « poudre à pâte », de la cassonade, du thé et du tabac. Ils apportaient aussi des allumettes. Pour le reste, ils se servaient du suif d’orignal et de la graisse de castor.

http://francequebec.fr/wp-content/uploads/2018/03/diaporama-2018-Niveau-3.pdf

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