L’exposition « Les chaînes du passé : esclavage et abolition en Guyane », vue au mois de mars au CDI, nous a permis de renforcer le chapitre des traites négrières et esclavage au XVIIIe siècle au programme d’histoire de 4e.
En vue de la préparation du concours du jeune historien guyanais sur le thème « Les abolitions de l’esclavage en Guyane 1714 et 1848 », nous avons élargi nos connaissances sur les grandes étapes de l’esclavage en Guyane, de la traite aux résistances jusqu’à l’abolition.
Dans cette exposition nous avons appris que des esclaves ont été victimes de razzias en Afrique du XVIIe au XVIIIe siècle. Par la suite, ces esclaves traversaient l’océan Atlantique en bateau dans des conditions dramatiques. Il y avait un grand manque d’hygiène, ces captifs devaient rester couchés ou assis en plus d’être enchaînés et nus.
Lors de l’arrivée en Guyane, les esclaves étaient examinés par un médecin et habillés pour être vendus aux colons. Hommes, femmes et enfants étaient exploités dans les champs pour les cultures : canne à sucre, café, cacao, roucou et indigo. D’autres, surtout les femmes, travaillaient comme domestiques dans les habitations de maîtres.
Après plusieurs années d’exploitation, les esclaves commencèrent à se révolter et à demander leur liberté. Victor SCHOELCHER, homme politique français abolitionniste, a obtenu du gouvernement un décret abolissant l’esclavage dans les colonies françaises le 27 avril 1848.
Alicia LAMOTTE et Thalia BARNETT, 4èmeB